Evaluation des biomarqueurs indirects sur le risque de diabète gestationnel en milieux à ressources limitées au Nord et Sud-Kivu en RDC.
Mots-clés :
Prévalence, Diabète gestationnel, Biomarqueurs indirects, RDCRésumé
Objectifs : Evaluer l’efficacité des dosages de la fructosamine, du cortisol, de l’hémoglobine glyquée et de la kératine glyquée sur le risque du diabète gestationnel à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Méthodes : Etude transversale menée dans quatre centres de santé au Nord et au Sud-Kivu. Ces biomarqueurs avaient été étudiés par rapport à la glycémie.
Résultats : Sur 2687 gestantes, 392 avaient été enrôlées soit 14,6%. La médiane était : pour leur âge de 25,5 (16 – 44) ans, du cortisol de 292,00 (184 – 567) µmol/L , de la fructosamine de 272,00 (102 – 467) µmol/L, de la kératine glyquée de 5,00 (0 – 46) µmol/g et de l’hémoglobine glyquée de 4,00 (4 – 5)%. La prévalence de la glycémie ≥ 92mg/dL était 1,84 fois supérieure en cas du taux de cortisol ˃275 nmol/L [49,1% (n = 116)] Vs taux ≤ 275 nmol/L [26,8% (n = 71)] [RP 1,84 IC 95% (1,20- 2,81)] (p = 0,002)]. Elle était 1,22 fois supérieure en cas de Kératine glyquée > 3,6µmol/g [36,7% (n = 49)] Vs taux ≤ 3,6µmol/g [30,0% (n = 80)] [RP 1,22 IC 95% (0,63 – 2,37)] (p = 0,50)]. La cortisolémie a été un prédicteur du diabète gestationnel. Mais avec une aire sous la courbe de 0,628, sa capacité prédictive reste peu informative (0,5 ≤ ASC < 0,7).
Conclusion : Les biomarqueurs indirects choisis pour l’identification du risque du diabète gestationnel dans les milieux à ressources limitées n’ont pas démontré la plus-value attendue.